La Pelleterie

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Prenant la suite des tanneries et des couperies de poils de lapins, matière premiere de la chapellerie, la pelleterie, (art de travailler la peau avec ses poils pour en faire de la fourrure) débute à Crocq, au moulin de la Bonnette, au début du XIX°. C’est une réussite et une extension  rapide, d’abord vers le Point Du Jour, les communes environnemantes, puis Montreuil, Fismes et ensuite les Etats-Unis et le Canada. Au début, l’apprêt se limite à la peu de lapin collectée dans tous les villages, mais s’étend rapidement à toutes les peaux de sauvagine et au mouton et également aux fourrures dites nobles comme le vison.

Dans les années 60, Chapal délocalise en partie au Point du jour avec succès. Quelques années plus tard, la société Frylane lance la confection de manteaux de fourrure, ordanise des foires-expositions et travaille pour la maison Dior. Les blousons des hôtesses de jeux olympiques de Grenoble en 1968 seront confectionnés à Crocq. Près de 350 personnes travaillent dans ces deux entreprises. Elles viennent de toute la région et Crocq connaît une période faste.

Suite à diverses contingences ces activités cessent dans les années 90.

Le musée de la pelleterie, (rue Bardelle, près des Tours), retrace les grandes étapes de cette activité florissante et du savoir-faire de la main-d’oeuvre. un film muet de 1925, sorti des ateliers Méliès, aide à la compréhension de ce travail à la fois pénible et délicat.

Un ouvrage édité en partenariat entre le département de la Creuse et l’Association de Sauvegarde du vieux Crocq et de son environnement en rappelle le souvenir, évoque la condition ouvrière, retrace la saga des pelletiers, la réussite des chefs d’entreprise et leur impact sur la vie locale et le patrimoine architectural.

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